dimanche 6 février 2011

Billet 1 : 11 septembre 2001, Un choc international

À quel souvenir associez-vous votre prise de conscience du caractère international des médias? 


J’avais 13 ans lorsque j’ai pris conscience du caractère international des médias. C’est le 11 septembre 2001 qui a chamboulé ma conscience personnelle sur les grands changements médiatiques de notre monde…

Je crois que la majorité des personnes se souvient exactement où ils étaient et se qu’ils faisaient lorsqu’ils ont appris que deux avions venaient de s’écraser dans les tours du World Trade Center à New-York.

Ce jour là, j’étais à l’école, dans mon  cours de français de secondaire 2, lorsque le directeur a fait une annonce générale par l’interphone. Il a dit que les deux tours jumelles venaient de s’effondrer, car des avions pilotés par des terroristes se sont écrasés dans les tours. Il nous a donc demandé d’évacuer l’école et de retourner à la maison, car mon école était située tout près de l’aéroport de Québec. À ce moment de la journée, je ne comprenais pas l’ampleur de la situation, j’étais seulement contente d’avoir congé et de retourner à la maison avec des amis. C’est une fois à la maison, en ouvrant la télévision, que je suis restée sous le choc. En effet, les images de cette catastrophe se sont retrouvées dans toutes les télévisions et les journaux du monde entier et ce, en quelques minutes.

Au moment précis où les médias ont reçu l’information, les postes de télévision ont abandonné l’horaire normal et ont fait tourner en boucle ces images d’horreur. « Peu d’événements n’ont pu conjuguer à un tel degré d’importantes destructions matérielles (près de 3000 morts et plusieurs milliards de dollars de dégâts) et l’effondrement symbolique du capitalisme et de la puissance militaire américains. » (Fragon, 2005) Les journaux et les revues ont consacré un nombre impressionnant de pages aux photos de l’évènement. « Chaque journal consacrera, au minimum, une double page composée exclusivement de clichés de la catastrophe. » (Fragon, 2005)

« Même Le Monde utilisa plus de photographies qu’à l’accoutumée (11 pour 20 pages le 13 septembre) tandis que le traditionnel dessin de Une a laissé sa place à une photo de Manhattan enfumé » (Fayon, 2005) :






Depuis ce jour, les gens, en particulier les américains, se souviennent de ce jour sombre qui a marqué l’histoire des États-Unis. Même si beaucoup d’auteurs et énormément de blogueurs mentionnent que ce jour là, les médias ont construit un climat de terreur dans le monde entier, je pense que la population mondiale devait savoir ce qui se passait.

Pour ma part, je me souviendrai toujours de l’ampleur médiatique de cette tragédie…

En terminant, voici l'ouverture du bulletin de nouvelles de Radio-Canada du 11 septembre 2001 avec Bernard Derome :



Bibliographie :

Fayon, Julier. 2005. Le 11 Septembre 2001 réécrit l'Histoire, Revue Interrogations No. 1, En ligne <http://www.revue-interrogations.org/article.php?article=19>, Consulté le 4 février 2011. 

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